28 août 2011. Heure 8.30. Au dernières nouvelles nos confrères, restés bloqués à Tripoli depuis leur évacuation de l’hotel Rixos par le CICR le 24 août, seraient en passe de trouver une issue. Pour la population libyenne, le cauchemar continue.
Il y a pénurie de nourriture, d’eau...C’est la faute à Kadhafi bien sûr...
Des confrères nous rapportent qu’à l’hôpital de Tripoli de nombreux blessés et de morts continuent d’arriver ; le personnel soignant est en état d’épuisement, en manque de médicaments.
L’eau manque, la nourriture manque.
Les forces rebelles de l’OTAN répandent des rumeurs, du genre que les forces loyales à Kadhafi ont « empoisonné l’eau », qu’ils ont "coupé l’eau" (entendu sur France culture).
Les rebelles commettent des actes barbares, se livrent à des exécutions sommaires de Libyens fidèles à Kadhafi -et de nombreux travailleurs Africains ; exécutions qu’ils attribuent ensuite à Kadhafi.
Des journalistes occidentaux vont répéter, sans vérification, ce qu’affirmaient les rebelles au sujet des centaine de corps mutilés ou brûlés retrouvés dans des charniers : du genre que c’étaient les soldats de Kadhafi qui avaient massacré leurs propres soldats.
Rumeurs et fausses nouvelles -que toute personne avisée peut recouper et identifier- reprises sans vérification par des journalistes internationaux sans éthique.
Silvia Cattori